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Et si nous étions le cosmos qui prétend qu'il est un être humain ?


Les physiciens nous disent que les atomes sont constitués à 99,9999% de vide, mais en ce cas qu’est-ce qui peuple le "vide" de nos existences ? Que l'on travaille, que l'on marche, que l'on médite, que l'on dorme… Qu'est-ce qui s'agite, s'échauffe, s'entrechoque, s'intrique en nous de manière constante ? Qu'est-ce qui squatte à l'infini cet espace vacant qui représenterait le rien d'un grand tout ?


Serait-ce la pensée ? La pensée précéderait-elle la matière ?


Les physiciens nous disent que la matière représente un peu moins de 5% de la densité d'énergie de l'Univers et que le reste se partagerait entre la matière noire 26% et l'énergie sombre aussi majoritaire qu'hypothétique.


Et si nous levions le voile ténébreux qui recouvre cet indicible mystère pour y découvrir une constante cosmique ? Atemporelle, vivante, capable de se reproduire et d'évoluer par elle-même, capable de modeler cette énergie en matière, de pondre des nébuleuses, des étoiles, des planètes, des êtres animés et inanimés… Et si cette constante était le cosmos lui-même, animé par le seul fait d'être et de penser ?


Nous serions alors tout et partie de cette pensée, nous serions le cosmos qui prétend qu'il est un être humain. Nous serions le fruit d'une pensée multiverselle qui vient s'incarner, le temps d'une floraison, sur un brin de matière animé.


Nous serions le temps d'une vie, le temps d'un soupir, le temps d'un sourire, une pensée et un corps qui s'enlacent, une pensée et un corps qui s'effacent… Le cosmos qui passe.


Théodore Wåldo /Anthropo-panto-cosmologue.

 

 

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