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À l'affiche

On "n'est" pas un Gilet Jaune, on "met" un gilet jaune.


Et on descend dans la rue pour dire…

"Ça ne va pas"…

Pour dire… "Ça ne va plus" !

On met un gilet jaune et on se retrouve sur un rondpoint à parler avec nos voisins qu'on ne connaissait pas, qu'on ne connaissait plus… Avec des quidams de passage qu'on ne regardait pas, qu'on ne regardait plus.

On met un gilet jaune et l'on se découvre de nouveaux amis, et l'on se met à parler à nos pires ennemis… Le facho, le gaucho, l'ouvrier, l'intello, l'artisan, le pt'it patron, le "jeune", le "vieux"…

L'Autre !

Il y a de la peur, du désœuvrement, l'envie globale d'un monde meilleur et un dialogue qui finit par se tisser entre la méfiance et les idées reçues. J'y ai croisé moins d'orthodoxes convaincus qu'une population égarée, errante au cœur d'un monde perdu et en quête de clarté.

Et pour rire un peu…

Et si en 2020 le port du gilet jaune devenait obligatoire ? Ah ! Ah ! C'est sûr, ça n'est pas très sexy un gilet jaune, ça n'est pas très "mode" et en plus ça se ringardise très vite ! Qu'importe ! On en mettra un bleu, un vert, un rose, un multicolore… Rendant obligatoire l'idée de se parler, d'échanger, de regarder au-delà des apparences et d'arrêter de chercher à tout prix des boucs émissaires !

Parlez d'abstention à la démocratie et elle rira jaune !

On met un gilet jaune parce que nous sommes encore en démocratie et que le peuple a encore le droit de parler au peuple, quelques soient nos obédiences religieuses et politiques nous avons encore le droit de descendre dans la rue pour dénoncer une république ploutocratique et ses dérives souveraines. Et si combattre les dérives répressives de la République Française dénoncée par les experts des droits de l'homme des Nations Unies est un devoir, c'est un devoir également d'exercer notre droit de vote pour qu'il ne soit pas instrumentalisé par les extrémismes latents. Car oui, nous avons encore le droit de voter. Nous avons encore le droit de déposer librement une petite enveloppe bleue dans une urne et de revenir le soir même pour participer au dépouillement de nos votes. Nous avons encore le droit d'envahir le hall d'une multinationale sans risquer la torture et l'exécution. S'abstenir de voter, c'est creuser le lit des pires tyrannies ! Qu’elle soit révolutionnaire, étatique ou fomentée par un coup d'État, une dictature restera toujours une dictature ! Même les fascistes votent, ils le font dans le but d'obtenir le pouvoir et une fois élus par une minorité des leurs et une majorité de ceux qui ont préféré se taire, ils phagocytent cette liberté essentielle d'exprimer "sa voix" !

Ne pas voter, c'est se bâillonner soi-même et tendre une arme à ceux qui veulent nous abattre.

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