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Le billet de Wåldo

On trouve de tout sur internet !

Ce matin je suis tombé sur un article qui nous informe que les juifs descendraient de Akhenaton premier pharaon monothéiste, les textes originels ne seraient pas hébraïques mais suméro-babyloniens…

Les découvertes vraies ou fausses vont bon train sur la Neto-sphère mais les exégètes peuvent rivaliser dans leur quête de vérité, peu importe ! L’importance des textes sacrés ne dépend pas de la vraisemblance de leur historicité mais de la portée symbolique qu’ils nous ont transmise. En hébreux, en grec, latin, français, espagnol, anglais, allemand… Canonisés, déformés ou déclarés apocryphes !

Et si les mots sont porteurs de sons, de secrets et de mystères, c’est qu’ils indiquent, à ceux qui prennent le temps de les décrypter, de les respirer et de les énoncer, les chemins du mystère qui précèdent ceux de la connaissance et de la foi. Ils sont détenteurs d’un pouvoir qui se décline également au fil des écritures, qu’elles soient hébraïques, chrétiennes ou coraniques… Mais leur origine demeure orale, les mots restent avant tout des sons, des ondes qui acheminent nos pensées, et rendent audible l'énonciation de nos émotions ou l'ineffable mystère de la création.

Voilà pourquoi certains n’hésitent pas à comparer les mots à Dieu :

  1. Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Traduction du Prologue de l'évangile selon Jean par Louis Segond (1910)

Le théisme est sans conteste le véhicule le plus en vogue que l’on ait trouvé pour trimbaler notre spiritualité, c’est un outil pratique, efficace, fédérateur, et intéressant du moins tant qu’on l’utilise de manière pacifique, personnelle et qu’on le partage sans faire de prosélytisme.

N'est-ce jamais le cas ?

N'aurions-nous pas accès à une autre forme de spiritualité ?

Je sens poindre une forme de « Panåpanisme » : la notion d’un être global qui s’accomplit en tout ce qu’il a de conscient sans pour autant rejeter ce qu’il a d’inconscient, un matérialiste qui tout en constatant les frontières de la réalité, accepte la transcendance de la matière.

Un humanisme éclairé, aux couleurs d’un Homme s’affranchissant des espaces, abolissant les différences sans rien perdre de sa pluralité. Un être accompli, masculin et féminin, guidé par la maîtrise de ses émotions, par son amour de la connaissance et son attachement à la nature.

Dès lors, ne faudrait-il pas énoncer :

  1. Au commencement était la pensée et la pensée était en toutes choses, en toutes choses la pensée s’est incarnée.

À cet instant, rien ne nous sépare de rien. Quand l’étoile la plus lointaine s’éloigne de moi, je m’éloigne avec elle.

Cet axiome posé, rien ne s’oppose à l’alliance de nos volontés ! Nous nous devons de travailler à la conciliation des esprits plutôt qu’à l’opposition des idées. Il y a, au-delà de tous les clivages, des hommes et des femmes pour qui l’humanisme, la philosophie, la créativité et la spiritualité conduisent pleinement à l’épanouissement d’une nation. C’est à ces cœurs, à ces âmes, à ces esprits que l’union évolutionnaire s’adresse. Hommes et femmes de tous horizons, de toutes classes sociales, le temps est venu de se libérer de toutes nos obédiences, le temps est venu de tisser un faisceau de pensées libres et solidaires, convergentes et unies vers un humanisme accompli !

Théodore Wåldo

Libre penseur

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